lundi 16 février 2015

Foin des certitudes !

Je m'apprêtais à répondre avec une belle assurance à la question posée par Maïwenn Bourdic, "Et vous, qui est votre Sosa n°1000 ?" : Jean Adema, laboureur, époux de Domenge Picheloup, en vertu du mariage célébré par le vicaire de Cassagnabère (aujourd'hui Cassagnabère-Tournas, en Haute-Garonne) le mardi 18 février 1659.

Et puis j'ai voulu vérifier un ou deux trucs. C'est d'ailleurs le but de la manœuvre. Le lien vers l'article de Maïwenn, publié sur son blog D'aïeux et d'ailleurs en juin 2008, est proposé en commentaire du dernier billet de La Gazette des Ancêtres. Sophie Boudarel nous y invite à réviser notre généalogie pour la purger des inévitables erreurs commises au fil des recherches et nous suggère quelques pistes.

Eh bien, je suis servie ! Je commence par relire les actes concernant Jean Adema et son épouse, puis je passe à ceux de leurs six enfants identifiés, trois garçons, Jean en 1661, Bertrand en 1663 et à nouveau Jean en 1665, et trois filles, Bertrande en 1668, Guilhelme en 1672 et Jeanne en 1674.

Je vérifie au passage que j'ai attribué la bonne épouse à chacun des deux Jean. Pas de souci, le Jean maître chirurgien, époux de Bertrande Artigues depuis février 1703, est présent au mariage de son jeune frère Jean avec Jeanette Anglade en juin 1705. C'est précisé dans le registre paroissial.

Un point attire néanmoins mon attention : chacun des deux Jean aurait quarante et un ans lors de ses épousailles. L'âge me paraît un peu élevé, d'autant qu'il n'est fait nulle mention d'un précédent veuvage… et comme les parents des mariés ne sont pas nommés, une confusion est fort possible avec des homonymes.

Je passe aux baptêmes des enfants du couple formé par Jean Adema et Bertrande Artigues, mes ancêtres directs. Le vicaire de Cassagnabère a eu l'heureuse idée de préciser les liens de parenté des parrains et marraines et je tombe sur ceci :

AD Haute-Garonne 1E5 vue 22/145

"L'an mil sept cens quatre et le trantieme iour du mois de ianvier a esté
baptisé par moy bas signé pbre vicaire de Casaignebere Guilhaume Adema
né la nuit precedante fils legitime a Iean Adema et Bertrande Artigues mariés
parrin Guilhem Adema marrine Guilhelme Jalambic aussi mariés ayeul et
ayeule du baptisé interpellés de signer ont dit ne scavoir en foy de quoy
"

Enfer et damnation ! Voilà une précision qui m'avait complètement échappé à la première lecture ! Bon, c'était il y a quatre ans au moins, et je commettais alors des erreurs de débutante.

Je n'ai plus qu'à rechercher l'acte de mariage de ce couple et les actes de baptême de leurs enfants… dès que les archives numérisées de Haute-Garonne seront à nouveau accessibles, au lieu d'afficher un message d'erreur, après la licence-clic !

J'en conclus donc provisoirement que mon Sosa n°1000 n'est pas celui que je croyais, mais sans doute un de ses frères ou de ses cousins, et qu'il s'appelle Guilhem Adema. J'y gagne au passage, si j'ai correctement déchiffré l'acte, un nouveau patronyme, celui de son épouse. Affaire à suivre…

4 commentaires:

  1. Merci Dominique pour ta contribution à ce petit exercice de révision. La preuve s'il en est, qu'il est toujours bon de profiter des conseils des uns et des autres. C'est ça la force des généablogueurs !
    Tu nous tiendras au courant de la suite de tes découvertes ;-)

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  2. Une erreur de corrigée !

    Moi je ferais bien d'aller choper les actes de baptême et sépulture du mien, maintenant qu'ils sont en ligne, histoire de vérifier que je ne me suis pas emmêlée entre date de naissance, date de baptême, date de décès et date de sépulture ;-)

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  3. Mon sosa No. 1000 ? J'en suis loin ! Mais ce genre d'erreur pourrait bien m'arriver, car les premiers actes que j'ai déchiffrés, je ne les ai pas imprimés, mais simplement recopiés à la main. Il serait bon de les relire. L'expérience des uns est bonne pour tous. Merci pour ce billet !

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